LUZINAY a d’abord porté le nom de “Illins, Mons et Luzinay” comme le révèle le plus ancien registre de délibérations du conseil municipal (an VIII – 1800) et le cadastre de 1825. C’est en 1833 ou, au plus tard en 1834, que le nom de Luzinay, seul, fut adopté officiellement pour désigner la commune. Le toponyme est tiré du nom d’un grand propriétaire gallo-romain, Lucenus, qui a donné Luceniacum d’où dérive aussi bien le nom de Luzinay que de Luzenac, petit village de l’Ariège. Une autre version nous donne Lusiniacum qui veut dire rossignol.
Les habitants de Luzinay sont appelés respectivement Luzinaisards, puis Luzinois, et actuellement, à nouveau Luzinaisards.
Luzinay a un passé considérable, mais hélas ! Fort mal connu, bien que ses archives municipales soient abondantes. Son territoire appartint au Moyen-âge au puissant seigneur d’Illins dont les restes du château, campés au sommet d’une butte dominant la vallée de la Sévenne, sont aujourd’hui le territoire de Villette-de-Vienne. Le château fut détruit comme tant d’autres, par ordre de Richelieu en 1633. En 1740, la seigneurie d’Illins était aux mains du célèbre financier Claude Paris de la Montagne, puis de la famille languedocienne des Portalès, en la personne de Louis-Hercule de Portalès, qui acheta Serpaize et Illins aux Paris en 1750, et les conserva jusqu’à la révolution.
Un autre château existait à Luzinay, de moindre importance, celui de Mons. Il y avait encore le château de Nève, à vrai dire maison forte seulement, construite au début du XVIème siècle par la famille Musino à laquelle ont doit également cette autre maison forte qu’est la Blanchonnière à Chuzelles.
Avant la révolution, la future commune de Luzinay était partagée essentiellement entre trois paroisses : Luzinay, Illins et Mons. Il y avait donc trois églises, trois presbytères, trois cimetières et trois curés. Or, la population était faible : 721 habitants. Lors de la réorganisation religieuse de la France en 1802, une seule “succursale” fut laissée pour l’ensemble d’Illins, Mons et Luzinay, installée au “village”, c’est à dire à Luzinay. L’église de Luzinay avait souffert d’un entretien insuffisant pendant la révolution, et en plus, on la jugeait trop petite. C’est pourquoi, dans sa séance du 28 Août 1820, le conseil municipal décida de construire une nouvelle église. Elle fut achevée en octobre 1823.
Plus près de nous, un évènement notable a marqué la vie de Luzinay : en 1926, il fallut céder un triangle de terre, le coin sud-ouest de la commune, soit une superficie d’environ 300 hectares avec le château de Nève, à Serpaize qui accédait à la dignité communale.
La chapelle est répertoriée comme ancienne paroisse de St Jean Baptiste d’Illins. Les premières mentions datent du IXème, en 889. Historiquement, elle fait partie d’un ensemble comprenant le château, la ferme, la chapelle et son cimetière à Illins, une maison forte à Mons.
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La forme anthropomorphe et la présence de dalles verticales pourraient évoquer la fin du haut Moyen-âge.
La nef de plan rectangulaire appartiendrait au XIème le chevet date des XIIème et XIVème par la céramique et du XIIIème par les figurines, silhouettes découvertes sous le crépi.
Au cours des siècles plusieurs aménagements visibles se sont succédé.
En 2002, la commune et l’association “La Chapelle d’Illins” s’engagent à étudier, sauvegarder et valoriser ce patrimoine.
Les premiers sondages révèlent :
En 2008, la Municipalité décide de faire découvrir puis protéger des œuvres des XIII et XVIII siècles à l’Est en fond de nef. Dans le même temps l’association de la Chapelle fait mettre en place de nouveaux vitraux, achète des chaises et un podium afin de nous offrir de merveilleux petits concerts.
En 2012, la Mairie, l’association et quelques bénévoles, s’unissent pour encadrer un chantier de Jeunes adultes internationaux gérés par l’association Jeunesse et Reconstruction JR26 pour réhabiliter les murs d’enceinte de la chapelle, monter la structure métallique pour festivités dans le futur jardin à coté du cimetière.
Le sol du Luzinay est recouvert de multiples bois et bosquets communaux ou privés. La commune reste essentiellement verte sur la majorité de sa surface. Nous organisons des coupes de bois sous le contrôle de l’ONF dans notre forêt communale afin d’en assurer l’entretien.
La commune est attentive au fleurissement des abords de la voirie, avec pour objectifs d’embellir mais également d’assurer la sécurité des riverains. Les ronds points font partie de ces objectifs.